Vous êtes en burn out ? Pas de honte à être en congé de maladie !

« Devant mes enfants, je suis honteuse d’être en congé de maladie depuis si longtemps », telle est la réflexion d’une de mes clientes. Parfois, un client est honteux, vis-à-vis de son entourage, d’être en burnout

La honte est une émotion et, comme toutes les émotions, il est important de l’écouter… Mais sans se laisser paralyser par elle.

En parler avec vos enfants

Le fait d’être en congé de maladie de longue durée est pour moi un exemple pour les enfants : travailler, c’est parfois compliqué, difficile, et même pénible. Il est inutile de le leur cacher. Mais vos recherches, réflexions sont aussi un modèle pour eux pour qu’ils apprennent à booster leur résilience, il n’y a pas de fatalité. C’est une occasion de discuter avec les plus jeunes sur le monde du travail. Dans ce dernier cas, il est important de rester réaliste et ne pas présenter que le côté négatif au risque de provoquer chez eux une phobie du travail (une ergophobie) !

En parler avec ses proches

Le burn-out pose souvent la question du sens du travail, votre recherche de sens est une bonne occasion d’en discuter avec votre entourage. Leur travail a-t-il du sens ? Comment se sentir aligné avec les contraintes de son employeur ou avec les contraintes économiques ?

Il est aussi une question de l’implication au travail :  j’ai envie de travailler et dès que les heures sont prestées refermer la porte, ou j’accepte une porosité vie privée-vie professionnelle ?

Votre cheminement est une belle occasion pour vos proches d’interroger leur positionnement par rapport au travail.

En résumé, dépassez vos craintes et oser parler de votre cheminement. Elle en sera ainsi nourrie. Mais vos proches seront aussi inspirés dans leur propre réflexion.

La souffrance au travail n’est pas une fatalité. Il y a moyen d’agir ! Confronter vos idées avec celles des autres est une méthode. N’hésitez pas non plus d’en parler avec un ou une professionnel.le

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